avec Miss Psychomot

Nous avons testé le mindmapping

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Il y a un an, j’ai été invité à une formation au mindmapping avec mon fils. Vous connaissez ?

C’est à travers instagram que Marie, formatrice en mindmapping m’a contactée pour me convier à son atelier Parent Enfant.

Voici notre retour d’expérience

L’article comprendra plusieurs parties avec un paragraphe me concernant et un autre sur Junior :

  • Notre méthodologie d’apprentissage avant
  • Notre vécu durant la formation
  • Notre retour d’expérience au bout d’un an

 

Notre méthodologie d’apprentissage avant

Miss Psychomot

J’ai toujours aimé schématiser mes fiches sur une page, avec des mots clés. Parfois je dessinais.

Exemple d’aide mémoire

J’ai réellement besoin d’avoir toutes les informations sur une page et ne pas à avoir changer de feuille pour réviser.

Étant également une inconditionnelle du tableau récapitulatif, cela me demandait un travail monstre de synthèse et pas mal de brouillon.
Plutôt perfectionniste, je voulais que mes tableaux soient esthétique, alors je me suis mise à maîtriser Excel et d’autres outils.

Comme c’est dommage, je suis certaine que le mindmapping m’aurait beaucoup aidé… en gain de temps mais aussi en mémorisation car c’est bien plus que « faire une belle fiche de révision »

Junior

J’ai vu dans son cahier certaines leçons déjà imprimées sous forme de carte mentale. Mais il n’en faisait pas en classe.

(Vu sur Pinterest) C’est beau, c’est aéré mais si on ne sait pas la lire, les bénéfices sont réduits.

Junior est actuellement en CM2 et je profite de mon congé parental pour le préparer au mieux à son entrée prochaine au collège. C’est une grande étape qui va lui demander d’intégrer beaucoup de nouvelles règles en plus des apprentissages scolaires à consolider.

Il va devoir énormément s’adapter.

C’est pour cela que l’invitation l’année dernière, quand il était en CM1 tombait à pic. On a eu plusieurs mois pour intégrer et pratiquer le mindmapping.

C’est quoi le mindmapping ?

Aussi appelée carte mentale en français, il s’agit d’une méthode de mémorisation faisant appel à plusieurs fonctions psychomotrices.

Vous avez plusieurs sites de formation tout à la fin de l’article si vous souhaitez en savoir davantage.

Un exemple de carte mentale qui présente la psychomotricité

Notre vécu durant la formation

J’ai passé un agréable moment, j’aime toujours apprendre. C’est un fait. C’est très stimulant comme activité.

Junior, bien qu’adorable, n’est pas tellement enthousiaste. Se lever un dimanche et prendre l’autoroute (la fameuse A86 de la région parisienne) pour apprendre à apprendre, pas très alléchant comme programme.

Nous étions plusieurs mères accompagnées de nos enfants tous scolarisés en primaire (CE2 à CM2, de mémoire).

Il y a de la théorie, de la pratique mais aussi de l’expérimentation afin de valider par nous même l’efficacité de la méthode.

D’abord créer

Nous avons ainsi appris à créer une carte mentale en respectant certaines règles, par exemple : le titre au milieu en lettre majuscule, les branches et les sous branches de la même couleur, et au maximum horizontale pour ne pas à avoir besoin de tourner la carte quand on la lit, écrire sur la branche et non en dessous, la possibilité d’intégrer des symboles ou pictogrammes etc.

Plusieurs cartes mentales sur les règles sont visibles sur Google.

Puis Mémoriser

Créer c’est bien joli, mais l’objectif est de mieux mémoriser. En cela, il est nécessaire de comprendre comment fonctionne notre cerveau et Marie est bonne pédagogue. Les explications sont claires, les enfants sont à l’écoute. Sans entrer dans les détails, j’ai beaucoup aimé la partie visualisation de l’espace en respectant le sens de la lecture. Avec toutes ces informations sur une page, notre regard a tendance à ne pas savoir où se poser. Or une carte se lit comme une horloge, dans le sens d’une aiguille d’une montre. Ainsi lors de la restitution des informations, nous savons où elles étaient notées.

 Notre retour d’expérience après 1 an

Afin que la méthode du mindmapping soit efficace, elle doit être pratiquée régulièrement ce qui implique un grand changement de méthodologie de travail.

Pour Junior

Il était plutôt réfractaire car il connaissait sa capacité de mémorisation.

Pour lui, c’était inutile d’apprendre à apprendre.

Petite anecdote, pendant la mise en pratique, il a lu une fois le texte ci dessous et n’a pas voulu faire de carte, estimant qu’il avait retenu toutes les informations. Marie l’a interrogé et c’était bien le cas.

Avec le recul, je crois que Junior n’est pas à l’aise avec le « dessin »

Néanmoins il s’est prêté au jeu, il a souligné les mots selon les couleurs des branches définies par Marie. Enfin, lors du quizz final, tous les enfants ont su mémoriser le texte grâce à la carte mentale qu’ils ont fait.

Ces derniers mois, on a eu l’occasion d’en refaire pour ses leçons. Il avait besoin d’être accompagné pour le découpage des informations. Étant donné que l’école demande plus souvent du « par cœur » (mot pour mot) que de la compréhension, en tout cas pour lui, il n’osait pas toujours synthétiser l’idée du cours ou mettre ses propres mots. Il était nerveux a l’idée de ne pas « recracher » exactement les phrases de la leçon. Ce n’est pas là, la limite du mindmapping mais du système d’apprentissage. Bien sûr, ce n’est peut être pas le cas partout, avec tous les instits.

Justement, selon ce que l’enseignant attendait de lui, il lui est arrivé d’en faire tout seul à la maison et en classe ce qui intrigue ses copains.

Et moi, j’aimais l’écouter me raconter sa leçon avec ses mots, je voyais qu’il avait compris et même des semaines plus tard, il s’en souvenait et pouvait me dire où se situait la branche !

La carte mentale favoriserait elle ses compétences en présentation orale également ?

Et après…

Quand il se retrouvera au collège, chaque prof aura son planning d’interrogation et ne pendra pas nécessairement en compte que les élèves puissent avoir une bonne partie de leur journée en contrôle dans d’autres matières. Les leçons peuvent ainsi facilement s’embrouiller. Il sera nécessaire d’adopter de bonnes méthodologies de révisions, en cela, le mindmapping sera d’une grande aide.

Miss Psychomot

J’ai pu améliorer ma façon de synthétiser mes idées et les retranscrire au clair. Je n’ai pas d’examen à passer, donc la partie révision n’a pas été pratiquée. Néanmoins je pense que pour des prochains ateliers de présentation de la psychomotricité comme je l’avais fait avec l’association Oumma Potentiel, je serai plus à l’aise après mémorisation du plan (des branches).

De manière instinctive, j’ai proposé à des patients dysgraphiques de faire ensemble des pseudo cartes mentales avant la formation. Lol. J’étais déjà persuadée que les mots clés suffisait à leur mémorisation, qu’écrire des lignes de leçon pour réviser n’etait pas du tout efficace en plus de les épuiser inutilement.

Depuis, je leur ai vivement recommandé d’essayer et de s’inscrire à une formation. Mais je ne m’arrêterai pas qu’aux enfants dysgraphiques.

Petit bonus : je ne suis pas aussi douée de mes mains

En conclusion

C’est une méthode que je regrette de n’avoir pas découvert plus tôt, quand j’étais encore étudiante. Je suis très satisfaite de l’avoir expérimenté dans le cadre d’une formation même si elle était destinée aux parents qui accompagnent leur enfant. Car c’est ce qu’il me fallait en tant que mère mais aussi comme psychomotricienne.

Marie propose des formations pour les adolescents et une autre pour les adultes.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le mindmapping, je vous invite à consulter les sites suivants :

  • Marie de Formation Mindmapping ici
  • Firdaws de Motivaction ici
  • Oum Schooling Formation et Atelier Pédagogique ici
  • Cyril Maître, champion de France de Mindmapping : reviser vite et bien ici

Merci de m’avoir lu jusqu’à la fin, j’ai hésité à publier deux articles et j’espère que notre expérience vous a plu.

2 réponses

  1. J’ai dévoré l’article !
    Travaillant dans une maison des ado et animant parfois des ateliers en fonction de leurs besoins, je travaille beaucoup autour du stress (notamment en période d’examen) et autour des méthodes d’apprentissage. Je n’avais jamais entendu parler du mindmapping et ce concept m’intéresse beaucoup ! Je suis certaine que les ados accrocheraient ! Je songe aussi à mon père dyslexique, lui aussi aurait pu en profiter du temps de sa scolarité !

    Je vais me renseigner sur cette méthode et voir ce que je peux aménager sur Dijon 😀

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