avec Miss Psychomot

J’ai interviewé Ma Vie de Psychomot

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Je manquais tellement de confiance en moi qu’il m’a fallu être diplômée pour oser me présenter comme psychomot. Ce n’est pas le cas de notre interviewée du jour.

Un compte Instagram au doux nom de ma vie de psychomot tenu par une étudiante belge ! Un profil très intéressant que je me suis empressée d’interviewer et que j’ai considère comme  …

Une professionnelle à l’avenir prometteur.

 

Parles moi de toi, qui es tu 

Et oui, je suis belge ! Et fière de l’être ! ?

Je suis l’auteur de @maviedepsychomot sur Instagram. C’est pendant mes études d’éducatrice, que j’ai découvert la psychomotricité.

Il y a 4 ans, j’ai donc entamé mes études en psychomotricité en Belgique. Un parcours non sans embuches, et me voilà maintenant presque au terme de ma formation, je réalise cette année mon travail de fin d’étude ayant pour thème la dyspraxie chez les enfants.

Pourquoi ai-je crée cette page étant encore en dernière année ?

Mon but était de découvrir d’autre psychomotricienne partout dans le monde, exerçant déjà ou non, mais aussi pour partager ma passion pour la psychomotricité fonctionnelle surtout, échanger des idées et des avis. Je ne regrette pas du tout ce dimanche soir ou j’ai créé la page car depuis j’ai fait de nombreuse connaissance et j’ai appris de nombreuse chose de par le travail formidable d’autre psychomotricienne partout dans le monde. 

Quel est ton parcours ? 

En Belgique, lors des études secondaires, on peut choisir une filière de qualification. Ce que j’ai fait, j’ai donc suivi d’abord deux années de technique sociale et animation pour ensuite finir mon cursus avec 2 ans d’Agent d’éducation qui mon permis à 18 ans d’obtenir le diplôme d’éducatrice A2.

Ayant découvert la psychomotricité durant certains cours et stage, je me suis décidée de me lancer dans ce domaine qui me plait de jour en jour.

Je l’aime chaque jour un peux plus.

Où et avec qui exerces tu actuellement ?

En cette fin décembre, je termine mon premier stage avec des enfants principalement dys dans un cabinet libéral en Belgique. Ce cabinet accueille des enfants dys, des enfants ayant des troubles du comportement mais aussi des pathologique neuro ayant des atteintes sur le développement psychomoteur. La population est assez variée allant du petit bébé de 2 mois jusqu’au grand de 18 ans.

Durant ce stage, j’ai confirmée mon envie de crée mon propre cabinet pour aider tout ces enfants à trouver des solutions pour surmonter leur difficultés.

Comme on m’a si bien dis « je suis une future magicienne » un compliment de fou et une motivation de dingue, pour une étudiante en dernière année, remplie de stress avec le mémoire…

 

Dans le courant du mois de janvier, j’entamerai une nouvelle aventure dans le monde de la personne âgée, en maison de repos. Un monde presque inconnu pour moi dans le domaine de la psychomotricité. J’espère pouvoir apporter beaucoup de choses à tout mes bénéficiaires.

Enfin à la fin de l’année je passerai 7 semaines dans le monde de la personne en situation de handicap adulte, un stage que j’affectionne beaucoup de par les nombreux jobs étudiants que j’ai déjà fait ces dernières années.

Comment organises-tu ta semaine de travail ?

En parallèle avec la rédaction de mon travail de fin d’étude, des derniers cours, examens, .. j’ai 3 périodes de stage cette année ainsi que deux session d’examen.

Les semaines défilent, entre les lectures, les recherches pour mieux préparer mes stages, il faut aussi étudier, pas facile de jongler avec tout ça.

Toutes mes recherches m’aident à trouver des médiations les plus varié possible et répondant le mieux aux besoins des bénéficiaires

Quelles sont tes loisirs ? T’en inspires tu durant les séances de psychomot ? 

Je pratique depuis de nombreuses année la danse moderne et classique. Cela me permet de pouvoir me défouler tout en m’amusant.

J’encadre également deux fois par an des camps pour des enfants de différents milieux sociale. Le dépaysement que mes co-animateur et moi-même apportons aux enfants est  incroyable, comme on dit, on pleure tous avant de partir mais aussi avant de revenir. Nous sommes comme une grand famille que nous réunissons deux fois sur une année.

Je travaille également en job étudiant en tant qu’éducatrice dans un centre pour personne adulte en situation de handicap, de part ma casquette d’éducatrice, je privilégie énormément la psychomotricité, avec mes bénéficiaires, j’aime beaucoup travailler autour du jeu, du graphisme mais aussi des activités sportive adapté. Ce job me procure beaucoup d’épanouissement, il me permet aussi de pouvoir adapté plus facilement mes médiations.

Que préfères tu dans ton travail ?

Ce que j’aime le plus c’est voir dans le regard de mon bénéficiaire quelque soit son age, son vécu, sa pathologie, qu’il se sente bien dans son corps qu’il se sente bien dans la médiation que je propose.

Pouvoir constater que mon intervention a eu une efficacité, une utilité.

J’aime aussi voir les sourire. Ce qui me fait aussi sourire, c’est entendre de la bouche de patient que nous les psychomotriciens sommes des magiciens, c’est un compliment que je trouve juste incroyable

Quelles sont les qualités que tu estimes nécessaires pour être un super psychomot ?

Je pense que personne n’est un ou une super psychomot, mais une chose est certaine c’est que tous, nous faisons de notre mieux pour satisfaire les désirs, les envie, .. de nos bénéficiaires ou patients.

C’est un métier que nous devons faire avec passion et envie.

L’envie, la motivation, la détermination, contenance, l’encadrement, l’écoute, l’attention, la compréhension sont quelques mots qui commence une liste qui pourrait etre interminable tant le métier est large.

Comment envisages tu le métier d’ici quelques années ?


J’espère de tout cœur que la psychomotricité se développe au maximum (surtout en Belgique) car on parle souvent des psychomotriciens lorsque l’on en a vraiment besoin.

J’aimerai que l’on ne soit plus obligé de prouver tout ce que l’on fait aux autres professionnelles paramédicales. 

Quels sont les impacts de la psychomotricité sur ta vie ? Qu’est ce qui a changé en toi ? 

La psychomotricité fait partie intégrante de ma vie, je me cultive, me renseigne constamment pour me crée un bagage assez fort pour affronter la vie professionnelle

Ce bachelier m’a appris a prendre en charge une personne dans sa globalité.

Pour finir, raconte moi un de tes plus beaux moments comme psychomot ?


Une petite fille multi dys a de nombreuses difficulté notamment au niveau graphisme et orthographe, à 10 ans, elle aime se donner de nouveaux défis, comme arriver à trouver des astuce pour mieux écrire entre les lignes, en respectant des intervales, des espaces, en diminuant la taille de l’écriture qui est démesurément grande.

Je les suivi principalement pour du graphisme. Cette année, elle avait comme objectif de participer au olympiade d’orthographe de sa région. Elle est consciente de ces nombreuses difficultés mais elle possède une motivation, une force et une détermination incroyable.

Un jour elle est arriver et m’a dit « je me suis inscrite au concours tu sais ! j’ai écris, j’ai eu mal à la main mais j’ai bien écris quand même hein, j’ai pensée a toi pour pas trop appuyer. Et hier ma maitraisse ma dis que j’avais pas gagner parce que j’avais fais 86 fautes, mais j’ai participer, j’ai fais du mieux que je pouvais, c’est le principal non ?» « grace à toi, je trouve que j’ai su mieux écrire, et longtemps, j’ai encore eu un peu mal a ma main mais moins que d’habitude, madame ma dit que j’avais bien écris sur les lignes, alors tu vois je te dis merci et je suis contente de moi »

 


 

Un grand merci à Ma vie de psychomot pour sa participation, vous pouvez retrouver toutes ses photos sur son compte Instagram ici.

A bientôt pour d’autres interview !

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