avec Miss Psychomot

On dirait que vous êtes née psychomotricienne

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Des paroles très touchante venant d’une mère qui amène son enfant souffrant de TSA (trouble du spectre autistique) au cabinet chaque semaine.

Pourtant ce métier, je ne l’ai découvert sur le tard. Lorsque j’ai ressenti le besoin de changer de carrière et faire enfin ce qui me plaît.

C’est vrai que le métier de psychomotricien correspond tout à fait à ce que j’ai toujours voulu être.

Multipotentielle comme dirait Manon d’Ambitions Plurielles ?

 

Quand j’étais jeune, je voulais être :

 

  • Institutrice car j’aimais trop leur cahier et leur tableau, je jouais à la maîtresse mais j’aimais surtout fabriquer des cahiers de note, des tableaux avec ma machine à écrire de l’époque puis les premiers pc récupérés … Aujourd’hui, j’utilise le carnet de prof pour ma compta et j’aime beaucoup les comptes instagram de prof, source d’inspiration en terme d’outil et d’organisation (déjà toute jeune, sans en avoir conscience !)
  • Avocate car je détestais l’injustice et voulais défendre la différence… Aujourd’hui, j’ai ce sentiment quand je présente mes patients lors des réunions institutionnelles. Parler d’eux et soulever les progrès mêmes minimes est une façon de les reconnaître aux yeux de tous.
  • Psychologue car j’aimais aider les gens à aller mieux tout en les acceptant tels qu’ils sont… Aujourd’hui, je valorise les personnes qui viennent me voir en leur apportant réponse et solution pour mieux vivre les troubles qui les font souffrir.
  • Conseillère d’orientation car je voulais aider les jeunes à se construire un avenir en fonction de leur compétences et leur passion… Aujourd’hui j’oriente et rend réaliste leur projet de vie et scolaire.
  • Pédopsychiatre car je regardais trop New York Unité Spéciale et toute ces séries policières, intriguée par tous ces portraits “cliniques” si intriguant. Petite anecdote, en fac de psychologie au début des années 2000, beaucoup d’étudiants s’imaginaient profiler ou criminologue. Aujourd’hui, j’ai l’opportunité de travailler avec des patients souffrant de troubles psy sans les crimes … (les psychomotriciens auraient leur place dans ce domaines !)

 

 

  • Animatrice car j’aimais beaucoup jouer et inventer des jeux… Aujourd’hui, le jeu est une médiation pour aider les patients à se connaître et aller mieux, alors je joue beaucoup mais à but thérapeutique !
  • Chanteuse, dessinatrice, peintre, romancière car j’aimais beaucoup l’expression mêlée à l’art… Aujourd’hui, je n’excelle sincèrement dans aucun domaine (peut être que le dessin façon manga / blog que j’ai tenu il y a un moment dans ma vie sans être une pro non plus), mais je m’éclate à exploiter ma fibre artistique en séance. J’aime aussi tout découvrir en même temps que mon patient, des premiers essais de peinture avec difficulté à une meilleure maîtrise du pinceau. J’apprend à m’adapter et c’est rassurant pour le patient.
  • Sociologue ou ethnologue car j’ai toujours été intriguée par l’homme, sa façon de vivre, de penser ainsi que les conséquences de ses actes. D’ailleurs j’ai toujours en mémoire le sujet de mémoire ou de thèse (haha) en tête ! Aujourd’hui, mon travail me demande de me réactualiser sur les nouvelles connaissances, parfois je me sens très débordée mais c’est un plaisir de m’enrichir. De plus, il m’arrive toujours d’émettre des hypothèses, de varier mes expériences afin de me rendre compte de ce qui fonctionne ou non.
  • Journaliste ou blogeuse un peu comme Carrie B., travailler de chez soi, faire des recherches, parler de tout, de soi… Après avoir tenu un blog BD, je me suis lancée dans l’aventure misspsychomot.com comme quoi…

 

 

  • Professionnelle du soin sans même savoir quoi, car c’était un fantasme de guérir et soigner les gens, peut être d’être un peu indispensable … Aujourd’hui, j’apporte ma pierre a l’équilibre psychologique, corporel, émotionnel. C’est fou !
  • Professionnelle libérale car je rêvais d’avoir une plaque a mon nom, symbole de l’accomplissement professionnel que je dois beaucoup à ma famille et mes proches qui m’ont soutenu. D’ailleurs je me rappelle avoir dit à ma mère quand j’étais en psychologie qu’elle sera fière qu’un jour, elle aura l’occasion de transmettre un article que j’aurai écris pour un magasine. Plus fière de cela qu’un mémoire de 90pages. Car on serait venu à moi. Ce fut le cas (mon premier article en question ici).

 

Avec le recul et la rédaction de cet article … je me rend bien compte que tout ce potentiel en moi est réuni aujourd’hui dans la pratique de mon métier, tel que je le veux et le conçoit.

Je suis née pour être psychomotricienne même si je ne sais pas encore comment mon métier va évoluer, et comment je l’envisage.

 

Enfin, pour conclure, si vous souhaitez en savoir plus sur la multipotentialite, je vous invite à lire cet article :

Assumer sa potentialité

 

– Miss Psychomot

Une réponse

  1. Canon ton article !!!
    Il est vrai que tu m’as fait découvrir ton métier de psychomotricienne, ta passion pour celui-ci et finalement, tout ce que l’on pouvait y inclure, en faisant preuve d’un peu de créativité !
    Toi qui présente bien un mode de fonctionnement multipotentialiste, il te va très bien et je suis sûre que tu pourras le faire évoluer au gré de tes découvertes, de tes envies, et que ta pratique en sera d’autant plus riche !
    Merci pour la citation, et j’espère que ton témoignage saura rassurer bon nombre de personnes qui elles aussi – je m’inclue dedans – auraient voulu faire tous les métiers du monde ! ^^

    Au plaisir !

    Manon

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