Oui la maternité, la parentalite, l’éducation n’est pas un long fleuve tranquille.
Si on transposait cette phrase.
Une femme qui pleure tous les 3 jours est une femme qui va mal
En serait on choquée ?
A force de banaliser les coups durs ou les coups de mou, que c’est normal de craquer, les mères ou femmes se sentent a la fois comprises dans un ensemble (elles ne sont pas seules à vivre cette situation) et en même temps isolées (seules dans leur souffrance qui … n’ont pas à être affrontées, puisque normal)
C’est le serpent qui se mord la queue 🐍
Comment en sortir ?
Vos émotions sont légitimes
Mais vous savez quoi ? Les reconnaître ne suffit pas.
Accepter de pleurer, craquer, souffrir tous les trois jours, avoir son vase émotionnel qui déborde, et mettre cela sur le dos de l’hypersensibilité, sur le sacrifice etc SANS faire de travail profond derrière, ne va pas aider à moins pleurer, craquer, souffrir.
Le travail profond dont je parle, c’est évidemment un travail thérapeutique, un travail psychologique qui nécessite de faire face à nos propres violences, données, subies, pour pouvoir s’en défaire.
Et la, ça fait mal mais vous savez quoi ?
Vous n’êtes pas seul.e car vous êtes accompagné.e par votre thérapeute.
Quitte à pleurer une fois par semaine en sa présence, plutôt que tous les 3 jours.
La santé mentale n’est pas à la bourse de tous.
Oui. C’est vrai.
Banaliser les crises en leur donnant une fréquence.
Non. Stop.
Un parent qui craque une fois par semaine est tout aussi légitime.
Un parent qui craque tous les jours est tout aussi légitime.
Mais ce parent qui craque, a t’il envie de craquer ? Se sent il meilleur parent, mieux ?
Vraiment, prenez soin de vous.