avec Miss Psychomot

HNI en image et respect des postures

E06E6FD2-0B04-4050-AFAE-783EC95C3630

Partager l’article :

Après vous avoir présenté les ressources littéraires, vidéos, bloguesque et podcastest lol, place aux photos de bébé HNI en action !

Avant de poursuivre la lecture, je vous propose de lire mes deux précédentes publications sur l’HNI (Hygiène naturelle infantile) si vous ne savez pas encore de quoi il s’agit :

♥  https://www.misspsychomot.com/category/parentalite/hni/

C’est répondre aux besoins d’élimination de bébé grâce à la communication. Souvent compris et réduit à « la vie sans couche » or il s’agit d’accompagner bébé à éliminer en dehors de la couche dans un lieu défini tout en respectant son rythme et ses signaux.

Le plus simple parfois, ce sont les photos de bébé en train de faire ses besoins pour mieux comprendre.

 

Avertissement

Si vous n’êtes vraiment pas à l’aise avec les images de pipi et de popo, je préfère que vous sachiez tout de suite que vous allez en voir.

Difficile d’y échapper quand le sujet concerne le besoin d’élimination.

La réticence peut aussi s’expliquer par le fait que cela ne doit pas se voir, car c’est sale et que c’est malodorant … Cela m’evoque le même malaise qu’avec les menstruations dont la couleur rouge du sang devient bleue dans les pub. N’est ce pas ?

Les selles sont cachées dans les couches. Les fesses sont lavées a coup de lingettes pour ne pas avoir de souillures en contact avec les mains. Le tout est jeté dans les poubelles. Parfois dans des sacs individuels en plastique parfumées. Elles doivent être oubliées.

L’HNI est pour le coup, très économique et écologique.

Tout cela pour vous dire qu’une fois qu’on sait a quoi s’attendre, finalement le pipi et le caca de son bébé ne sont pas si repoussant. On les accueille naturellement grâce a la communication et on les élimine aussitôt. En effet, à peine éliminés par les sphincters, les urines et selles sont éliminés dans les toilettes ou au lavabo. Et … c’est fini. Pas de stockage.

 

Ma sélection de photos inspirantes

 

Maintenant que l’HNI vous semble attrayante en théorie, que vous avez vu les accessoires pratiques lors de mon précédent article, c’est peut être le moment pour se lancer …

 

  • Au bras pour les nouveaux nés et jeunes bébés

Juste après avoir bu ou tété

Dès tout petit, ils expriment leur besoins d’élimination. Tout comme la faim, l’inconfort au niveau du ventre que le bébé ressent est nouveau. Lui qui était nourri en continu à travers le cordon ombilical durant son séjour dans le ventre de sa mère va peut être se mettre à gigoter et pleurer.

Je vous propose la position allongée ou légèrement assis dans les bras avec un pot en dessous. Le réflexe gastro colique qui se met en route des que bébé se nourit va permettre l’évacuation rapide des urines et selles (parfois en même temps).

Avec un pot adapté recouvert de tissu, bébé n’est pas en contact avec le plastique froid et peut continuer à se nourrir et éliminer en même temps

 

Au réveil

Souvent après leur sommeil, proposer un pot ou un bac alors qu’ils sont dans les bras s’avere être un bon moment pour évacuer sans trop les réveiller s’il souhaitait dormir encore.

Meme si ce n’est pas très agréable à voir, c’est quand même plus facile de vider le bac que de nettoyer les fesses et le dos en cas de débordement de la couche.

 

En mode détente et relâchement

Accompagner un bébé à éliminer ses besoins peut se faire de manière décontractée pour le porteur. En posant bébé dos contre votre ventre tout en laissant un pot ou un bac sous les fesses, vous pouvez vous reposer. J’insiste dessus car l’HNI ne doit pas être vécue comme une contrainte. Enfin, cette alternative au bras est idéale pour faire connaissance avec le rythme d’élimination de votre enfant (5 min, 10 min, 20 min après la tétée / réveil ?).

Même cet adorable enfant sait soulager son petit frère ou sa petite sœur. C’est d’ailleurs courant que la fratrie participe dans d’autres cultures.

 

  • A la découverte de la position accroupie, tout en étant contenu et soutenu

 

La position accroupie favorise le relâchement des sphincters mais facilite également la vessie à se vider totalement ce qui va permettre à cette dernière de se muscler naturellement. Ainsi, elle va pouvoir contenir au fur et à mesure une quantité  grandissante d’urine et vous allez observer rapidement que bébé est capable de se retenir de plus en plus longtemps.

La position accroupie a donc plusieurs avantages mais surtout, elle va permettre très tôt  d’adopter de bonnes habitudes pour éviter les problèmes de constipation par exemple ou de poussée qui force sur le périnée.

En pleine nature

C’est d’ailleurs la position qui est adoptée naturellement quand il y a une urgence à l’extérieur. Avec un tout petit ou même un plus grand enfant, il est souvent porté sous les genoux. C’est instinctif.

 

Vive les Papa HNI qui sont aussi ravis de communiquer avec leur enfant et de les aider à éliminer

 

Le lavabo

Au dessus du lavabo, en position accroupie c’est à dire les genoux plus haut que les fesses comme en portage, le bébé est bien installé contre le ventre du porteur. Grace au dialogue tonico-emotionnel entre la mère (Ici) et son enfant lors de ce moment de communication, ce dernier va pouvoir se détendre et se soulager. Le fait d’être face au miroir, la communication va reposer également sur le regard à travers les encouragements par exemple. Un vrai moment de complicité.

Enfin, vous pouvez constater que c’est pratique car le point d’eau va faciliter le nettoyage de bébé et du lavabo. Aussitôt évacué, aussitôt nettoyé.

Les mains sous les creux des genoux pour un meilleur maintien

 

 

Les toilettes

La même position peut être proposée au dessus des toilettes. Neanmoins, le porteur est également accroupi et donc doit faire attention à son propre dos et ses chevilles étant donné que le support est plus bas.

Largage de caca 🙂

 

Le pot

Variante, si bébé commence a être trop lourd mais ne peut s’asseoir ni tenir seul, vous pouvez le mettre assis sur le pot et vous servir de votre ventre comme appui.

 

 

 

  • Désormais, assis seul comme un grand !

 

Il est possible de proposer à bébé de s’asseoir tout seul sur le pot ou sur les toilettes, sans votre appui derrière lui, à partir du moment où il est suffisamment tonique et mature. Les signes sont sa capacité a s’asseoir de lui même, un peu aux alentours de 9 mois. Neanmoins, il y a peu de raison qu’un jeune enfant se retrouve sur le pot ou sur les toilettes sans avoir été accompagné.

Il est préférable de ne pas faire asseoir son bébé avant mais le temps d’élimination est court.

 

Le pot

C’est possible de respecter la position accroupie pour faciliter l’évacuation tant que les genoux sont plus haut que les fesses comme ici.

Quel air concentré dis donc !

 

Les toilettes

Sur les toilettes, c’est encore plus pratique niveau nettoyage, il existe plein de façon d’y amener votre enfant.

Parfois, porter son bébé au dessus des toilettes peut s’averer sportif au niveau de vos bras et de vos cuisses (et abdo). Il est donc possible de s’asseoir avec lui. Ainsi, il se repose sur vous et ne force pas sur ses muscles. Vous non plus.

C’est plus pratique dans ce sens

 

Il existe aussi des réducteurs afin que bébé (plutôt bambin) puisse éliminer comme un grand, une fois que la station assise est bien acquise.

Il a l’air soulagé et satisfait ce petit bonhomme

 

Enfin pour rendre le moment ludique, car enfant HNI ou non, ils aiment tous jouer. Chaque minute est précieuse et s’ils pouvaient poursuivre leur jeu en même temps qu’ils éliminent leur besoin, ils le feraient. D’ailleurs certains parents installent des pots à proximité de leur espace de jeu afin de ne pas trop les brusquer ni déranger. Hop un petit pipi au pot puis ils continuent de jouer.

Combien de parents ont vécu des moments de crises en « arrachant » leur enfant en pleine créativité et imagination ?

Je trouvais cette astuce très créative et sympa pour clôturer l’article sur les positions à adopter. Décorer le battant intérieur des toilettes avec des stickers, demander à son enfant de les regarder / désigner va l’aider à se détendre. Le relâchement c’est la clé.

Comme quoi il est possible de s’asseoir même dans ce sens. Rien ne vous en empêche.

 

Désormais vous avez une idée « visuelle » sur la pratique de l’HNI.

 

Malheureusement, certains clichés qu’on peut trouver sur internet qui peuvent servir de modèles ne sont pas vraiment a reproduire du point de vue psychomoteur. Je vous propose de les montrer dans le prochain article avec les explications. Je vous rassure, rien de grave.

Je vous invite à lire l’article de Natasha Guillaume du blog Heureux-sans-couche, qui propose d’autres possibilités en terme de position en cliquant sur le lien ici

Comme l’objectif est de conjuguer l’HNI, cette forme de maternage proximal, avec la psychomotricité, j’espère vous aider au mieux en vous apportant mon expertise.

Je vous rassure, on peut toujours mieux faire, moi y compris.

On peut toujours apprendre, moi y compris.

D’ailleurs, je consacrerai un voire plusieurs articles même sur ma pratique et mon expérience si cela peut vous inspirer. Pour cela, un petit commentaire ici ou sur Instagram va me permettre de savoir ce qui vous intéresse et écrire un article qui vous plaira.

Je partage à nouveau mon infographie sur l’HNI en pratique.

 

Vraiment, les personnes qui ne connaissent pas l’HNI s’inquiètent de la continence alors que la clé, c’est le relâchement sous plusieurs aspects. Promis, je vous en parlerai une prochaine fois.

 

Comment avez vous trouvé mon article ? On en discute en live sur Instagram ♥

 

Merci beaucoup pour votre fidélité.

3 réponses

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *